2021 - 2021 | Concours de courts métrages sur la thématique « Théorie du complot ».
Nom de l'action
Concours de courts métrages sur la thématique « Théorie du complot ».
Territoire concerné par l'action
Départemental
Structures et acteurs impliqués
Centre social Pluriel(le)s de Tours, Centre social Gireaudau-Bastié de Tours, Centre social Rabière de Joué-Lès-Tours, Centre social Puzzle de Reignac, Cinéma Les Studios, BIJ (Bureau d’Information Jeunesse), Ligue de l’enseignement, Ciclic, CAF, DSDJS
Année de lancement
2021
Action toujours en cours ?
Non
Année de fin
2021
En quoi consiste l'action ?
Organiser un concours de films suivi de débats sur le thème de la théorie du complot : concours avec jury et prix à remporter.
Les Promeneurs du Net volontaires ont constitué un groupe de jeunes dans leur structure respective et les ont encadrés pour qu’ils puissent réaliser un film destiné au concours. En parallèle les PDN étaient formés à la réalisation et au montage.
Quel en a été l'historique (origines, objectifs / intentions de départ, évolutions depuis le lancement, ...) ?
Contexte et origine de l’action
Les Promeneurs du Net (PDN) est un dispositif qui vise à apporter une présence éducative sur l’espace numérique. Le BIJ et la Ligue de l’enseignement sont chargés de sa mise en place dans le département. C’est dans ce cadre que Kévin MBIZI (Ligue) et Chloé DIME (BIJ) accompagnent et forment les professionnels de la jeunesse à échanger avec leur public via ou autour des outils numériques, à les utiliser comme outils de médiation.Kévin et Chloé
Les deux animateurs du réseau ont voulu créer un temps fort pour les PDN et leurs publics. Pour cette action précise, l’idée était d’avoir un temps de création, un temps du « faire », de construire un projet commun au lieu d’être seulement dans la formation, les conférences etc.
Un groupe de PDN volontaires s’est constitué. Beaucoup d’entre eux étaient formés à la réalisation, de là est venu l’idée de faire un concours de films. Avec l’envie que ce soit drôle et ludique, qu’il y ait des jeunes, qu’ils se rencontrent, que leurs familles soient invitées. L’idée était d’y aller par étape, de faire avec eux, de prendre des décisions ensemble, et de voir le projet avancer progressivement.
Le choix de la thématique « Théorie du complot » n’était pas anodin : dans le dispositif PDN il y a un gros volet « éducation aux médias ». C’était donc un sujet pertinent, pour sensibiliser les jeunes, les accompagner à comprendre les informations du Net et via les réseaux sociaux.
Le groupe a donc répondu à l’appel à projet « Passeurs d’images » de Ciclic.
L’évolution
La préparation du projet a évolué positivement sur une année scolaire jusqu’au jour du concours le 1er octobre 2021. C’était une soirée de projection-débats et les films ont été récompensés par des oscars.
Quelles ont été les difficultés ou les limites observées
Le principal souci résidait dans la difficulté à se réunir tous au même moment : les PDN avaient d’autres projets dans leur structure respective. Ils manquaient de temps pour se consacrer pleinement à cette dynamique de groupe. La logistique a donc beaucoup reposé sur les animateurs.
Une autre difficulté était de susciter l’intérêt des jeunes sur ce projet d’éducation à l’image, de fakes news, etc. Ce n’était pas toujours simple.
A part ce côté laborieux de l’organisation, il n’y a pas eu de côté négatif.
Qu'est-ce qui a marché ? Quels en sont les enseignements ? Quelles perspectives pour la suite?
Les réussites
- Tous les participants se connaissent mieux : c’est important.
- Les jeunes ont pu être impliqués, ce qui rend tangible l’utilité du réseau.
- Quand les formations étaient mises en place, notamment celles liées à la réalisation de courts métrages, les PDN sont venus y compris ceux qui n’ont pas participé au projet final.
- La soirée a été une réussite notamment grâce à la diversité du public le jour « J ». Les familles, les gens qu’on sent éloignés de la culture, ceux éloignés physiquement du lieu du concours situé à Tours (Joué-Lès-Tours, Reignac…) ont fait le déplacement. Wanted TV a immortalisé le moment sous forme d’un court reportage.
Les enseignements/points à améliorer
Il faudrait mieux gérer la temporalité, pour un rythme régulier : les réunions étaient trop éloignées ou trop rapprochées. Dans le même sens, mieux définir le calendrier pour que les gens aient une meilleure visibilité du temps que prendra le projet et qu’ils puissent s’investir au mieux.
Les conseils aux autres structures qui voudraient mener la même action
- Vérifier que la date de la soirée convienne à tous en sondant le public.
- S’assurer que la thématique intéresse les participants.
- Rassurer les participants sur le concours : c’est un concours amateur. Il existe des ressources destinées à faciliter la réalisation de films. Donc pas d’inquiétudes. (Tous les films ont gagné un prix.)
- S’assurer que les PDN disposent du matériel nécessaire à la réalisation de films. Dans ce cas, tous les partenaires avaient du matériel à disposition. Si ça n’avait pas été le cas, le BIJ aurait pu mettre à disposition le matériel tout en les assistant dans la manipulation.
- La soirée projection-débats a fonctionné car on il y avait que 6 films à visionner. Par contre, s’il y a plus de films, il faut trouver une autre formule pour valoriser tous les courts métrages tout en maintenant des temps d’échanges de de débats.
Les perspectives pour la suite
Malgré le succès du projet, il n’y a pas eu les répercussions attendues. Les animateurs pensaient que l’action allait donner envie à d’autres structures de se lancer, mais non. Les animateurs n’ont donc pas réussi à mobiliser des participants pour garder cette dynamique collective. L’explication la plus plausible en est que le covid a distendu les relations des réseaux.
Merci à Kévin Mbizi médiateur numérique et Chloé Dimé animatrice du réseau départemental.
Bureau Information Jeunesse 37
Le BIJ possède du matériel de réalisation vidéo, assiste et conseille les PDN, met en place des ressources, de temps de formation au montage vidéo entre autres.
